Cerises

Simon Saint-Jean

Cerises, 1850
Simon Saint-Jean
Cerises, 1850
Huile sur bois
H. 26 cm ; L. 37 cm
Inv. 2018.3.5
Don Anne et Michel Bosse-Platière, 2018
© Villefranche-sur-Saône, musée municipal Paul-Dini / photo Didier Michalet

Après une formation auprès d’Augustin Thierriat et de Pierre Revoil aux Beaux-Arts de Lyon, Simon Saint-Jean entre dans l’atelier de soierie de François Lepage. Il se spécialise dans la peinture de fleurs et de fruits. Dès 1826 il travaille en tant que dessinateur de textiles. Il expose pour la première fois à Lyon en 1828. Souhaitant s’émanciper de la seule Fabrique, il participe pour la première fois en 1834 au Salon parisien avec deux tableaux de fruits et de fleurs dont l’un, Fleurs tombant d’un chapeau suspendu à une branche de chêne, lui rapporte une médaille de troisième classe.

Revenu à Lyon, il ouvre un atelier quai de Retz où il forme les dessinandiers, tout en continuant d’exposer ses œuvres dans les Salons lyonnais et parisien. Son ambition est d’égaler les peintres de fleurs hollandais des XVIIe et XVIIIe siècles. A Paris, il se lie avec le baron de Corvisart et avec le comte Anatole de Montesquiou, amateur d’art dont l’épouse pratique à ses heures la peinture de fleurs. Théophile Gautier remarque son travail au Salon de 1842.

Saint-Jean connait un vif succès au Salon en 1843 avec sa Guirlande de fleurs suspendue autour d’une niche gothique de la Sainte-Vierge, achetée par l’État pour le musée des Beaux-Arts de Lyon. Sa réputation s’étend alors à toute l’Europe, de la Belgique à la Russie, avec une clientèle qui compte parmi la plus haute noblesse. Mais si les collectionneurs s’arrachent ses tableaux, aucune acquisition n’est néanmoins faite pour le musée du Luxembourg avant 1851 (Le Bénitier : Notre-Dame des Roses, coll. musée du Louvre, en dépôt au musée national du château de Compiègne). Le peintre reçut trois autres commandes de L’État : Bouquet dans une grotte, daté de 1852 (coll. musée du Louvre) ; Roses dans un bénitier, toile achetée par l’intendant des beaux-arts, le comte de Nieuwerkerke, pour l’impératrice Eugénie en 1853 et disparue dans l’incendie des Tuileries en 1871 ; Fleurs dans des ruines, 1854 (en dépôt au musée national du château de Fontainebleau), exposé lors de l’Exposition Universelle de 1855 avec huit autres peintures de l’artiste. Celui-ci obtint d’ailleurs à cette occasion une médaille d’or déterminante pour son élection l’année suivante à l’Académie de Lyon. La Ville de Lyon ne lui passa commande quant à elle, pour son hôtel de ville, qu’en 1857, peinture qu’il mit deux ans à exécuter, étant déjà très amoindri.

Il semblerait donc que Simon Saint-Jean n’ait pas pâti de la critique acerbe que Charles Baudelaire fit de lui lors du Salon de 1845. Reconnaissant le savoir-faire du peintre, il n’en trouvait pas moins que ses œuvres étaient « des tableaux de salle à manger, mais non des peintures de cabinet et de galerie».

Le petit tableau Cerises, sans doute une étude, est daté de 1850. La carrière de Simon Saint-Jean est alors à son sommet. Comme pour ses peintures de fleurs, il s’appuie ici sur une observation précise de la nature. On sait par l’intermédiaire de son élève, le peintre de fleurs lyonnais Jean-Pierre Laÿs (1825-1887), que la phase préparatoire était essentielle chez Saint-Jean. Celui-ci choisissait soigneusement les fleurs et les fruits qu’il décidait de peindre. De même le soin apporté au choix de sa palette équivalait-il pour lui à la moitié du travail sur un tableau.

Autres œuvres de l’artiste dans la collection du musée :

  • Repas de chasse, 1856, huile sur toile, 103 × 79 cm, inv. 2021.1.180
2024

Horaires

Mercredi
13h30 à 18h

Jeudi et vendredi
10h à 12h30
13h30 à 18h

Samedi et dimanche
14h30 à 18h

 

Fermé les jours fériés

 

 

Un musée sur 2 espaces :
Espace Grenette
Accueil – Billetterie
Place Marcel Michaud
(anciennement Place Faubert)
Espace Cornil
40 Boulevard Louis Blanc

Exposition « l’appel du Large » du 16 mars au 22 septembre 2024 à l’ espace Cornil. 

Le musée est fermé le lundi, le mardi,
le mercredi matin et les jours fériés (mercredi 01/05, mercredi 8/05 et jeudi 09/05, dimanche 14/07, jeudi 15/08, vendredi 01/11, mercredi 25/12 et mercredi 01/01/2025). 

Fermetures pour accrochages
espaces Grenette & Cornil :
– Du 12 février au 15 mars 2024 compris. 

Tarifs

Plein Tarif  : 6 €
Tarif Réduit : 4 €
Gratuité : moins de 18 ans

Groupes :
Tarifs sur réservations uniquement

Nouveauté

Pass adulte : 25 € / AN

Pass junior : 15€ / AN

Pass famille : 35€ / AN

Retrouvez les tarifs détaillées ci-dessous

Tarifs détaillés

Espace Grenette Accueil – Billetterie
Place Marcel Michaud
(anciennement Place Faubert)
Espace Cornil
→ 40 Boulevard Louis Blanc

→ Billets d’entrée délivrés jusqu’à 17h30.

Premiers dimanches de chaque mois

Entrée libre et gratuite pour tous  :

– 3 septembre 2023
– 5 novembre 2023
– 3 décembre 2023

– 7 janvier 2024
– 4 février 2024
– 7 avril 2024
– 5 mai 2024
– 2 juin 2024
– 7 juillet 2024
– 4 août 2024
– 1er septembre 2024
– 3 novembre 2024
– 1er décembre 2024

 

Accessibilité

L’ensemble du musée
est accessible aux personnes
à mobilité réduite.
→ Entrée gratuite (accompagnateur : 4 €)

Un musée sur deux espaces :

Espace Grenette (accueil-billetterie)
Place Marcel Michaud

(anciennement Place Faubert)
69400 Villefranche-Sur-Saône
04 74 68 33 70

Espace Cornil
40 Boulevard Louis Blanc

69400 Villefranche-Sur-Saône
04 74 02 13 38

Adresse

Adresse postale :
Musée municipal Paul-Dini

Place Marcel Michaud
(anciennement Place Faubert)
69400 Villefranche S/Saône
tél. : 04 74 68 33 70
musee.pauldini@villefranche.net

En train :

Gare de Villefranche S/S
à 800 m (10 min à pied). Réservez votre billet avec SNCF-TER Auvergne-Rhône-Alpes 

En voiture
à 33 km au nord de Lyon
A6 Paris-Lyon
sortie Villefranche S/S Centre
direction centre-ville

Parking  des Ursulines à proximité : Accès et informations